Très jeune reporter d'actualitès pour la
presse filmée clandestine, Gilbert Larriaga prend le risque, en
1943, de filmer la relève quotidienne de la garde allemande, Champs
Elysées - des images interdites. Puis se rend, sous couvert d'un
convoi de la Croix Rouge, sur le front de Normandie, porteur de sa caméra.
Arrêté sur le pont de Dives-sur-mer, considéré
comme espion par le gouvernement militaire allemand, incarcéré
à Pont-L'Evêque, il est condamné à mort. Libéré
par l'avance de la 80 Armée britannique, il filme, deux mois plus
tard, pour France Libre Actualités, la libération de Paris
et la mythique descente des Champs Elysées du général
de Gaulle.
Une carrière qui se poursuit pour la fIrme Gaumont Actualités,
en particulier en 1948 avec le conflit judéo-arabe à Jérusalem,
avant que Pierre Sabbagh qui vient de fonder le Journal télévisé,
ne fasse appel à Larriaga. En 1952, il couvre l'affaire Dominici,
l'année suivante le couronnement de la reine Elisabeth II, puis
le raz de marée du Zuiderzee. En 1955, lors de la course des Vingt
Quatre Heures du Mans, il recueille les images dramatiques de l'accident
qui fera plus de cent morts. Au cours des événements de
Suez en 1956, caméra en mains, il participe au débarquement
francobritannique de Port-Saïd.
En 1958, il "couvre" le retour au pouvoir du général
de Gaulle, ses multiples et célèbres conférences
de presse, ses périple au Canada, aux Etats-Unis, aux Antilles,
en Afrique...
Réalisateur à Cinq Colonnes à la Une, à Sept
Jours du Monde, à Panorama, aux Dossiers de l'Ecran, il déroule
les faits, les méfaits de la grande Histoire et les fait-divers
célèbres. Et, pendant trente années, il nous fait
vivre les grandes dramatiques du cyclisme, Paris-Roubaix, le Tour de France,
d'abord reporter moto pendant dix ans, ensuite, la Très jeune reporter
d'actualitès pour la presse filmée clandestine, Gilbert
Larriaga prend le risque, en 1943, de filmer la relève quotidienne
de la garde allemande, Champs Elysées - des images interdites.
Puis se rend, sous couvert d'un convoi de la Croix Rouge, sur le front
de Normandie, porteur de sa caméra. Arrêté sur le
pont de Dives-sur-mer, considéré comme espion par le gouvernement
militaire allemand, incarcéré à Pont-L'Evêque,
il est condamné à mort. Libéré par l'avance
de la 80 Armée britannique, il filme, deux mois plus tard, pour
France Libre Actualités, la libération de Paris et la mythique
descente des Champs Elysées du général de Gaulle.
Une carrière qui se poursuit pour la fIrme Gaumont Actualités,
en particulier en 1948 avec le conflit judéo-arabe à Jérusalem,
avant que Pierre Sabbagh qui vient de fonder le Journal télévisé,
ne fasse appel à Larriaga. En 1952, il couvre l'affaire Dominici,
l'année suivante le couronnement de la reine Elisabeth II, puis
le raz de marée du Zuiderzee. En 1955, lors de la course des Vingt
Quatre Heures du Mans, il recueille les images dramatiques de l'accident
qui fera plus de cent morts. Au cours des événements de
Suez en 1956, caméra en mains, il participe au débarquement
francobritannique de Port-Saïd.
En 1958, il "couvre" le retour au pouvoir du général
de Gaulle, ses multiples et célèbres conférences
de presse, ses périple au Canada, aux Etats-Unis, aux Antilles,
en Afrique...
Réalisateur à Cinq Colonnes à la Une, à Sept
Jours du Monde, à Panorama, aux Dossiers de l'Ecran, il déroule
les faits, les méfaits de la grande Histoire et les fait-divers
célèbres. Et, pendant trente années, il nous fait
vivre les grandes dramatiques du cyclisme, Paris-Roubaix, le Tour de France,
d'abord reporter moto pendant dix ans, ensuite, la Technologie aidant,
réalisateur en direct de cette parade retransmise bientôt
en Eurovision et en Mondiovision.
Cependant était née à Lyon une Télévision
régionale, une aventure à laquelle Marielle monteuse de
cinéma, appelée comme réalisatrice, participe. La
jeune Télévision lyonnaise qui n'a pas droit de regard sur
les événements internationaux, progresse, jouant le jeu
de la proximité locale. En 1969, Marielle rejoint, à Paris,
la Télévision nationale... et son mari, Gilbert Larriaga.
« Un métier, disent les auteurs, dont on ne guérit
pas... »
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