Albert, écrivain se débattant avec une vocation têtue,
se rend à son rendez-vous mensuel avec son censeur, sans se douter
que le destin s'apprête à lui jouer un tour.
Dans le salon de son censeur, Albert se laisse glisser dans une rêverie
douce amère sur la littérature, ses échecs et ses
aspirations, peut-être s'est-il toujours surestimé ?
Depuis le temps, Albert a sympathisé avec son censeur Thomas
qui se contente de critiquer son goût désuet des histoires.
Parfois, il invite Albert à déjeuner avec une bonne bouteille
de Bordeaux et une discussion jamais close sur l'essence du bon style.
Or, ce matin-là, rompant avec ses habitudes, Thomas lui présente
une géante prénommée Sonia, en larmes, auteure d'un
pavé refusé et lui suggère d'aider
Sonia à retravailler son texte.
Faute d'être édité, Albert trouve l'amour.
Certain de n'avoir plus aucun désir d'écrire, Albert se
consacre à son couple, à faire la cuisine et à aider
sa compagne devenue écrivain à peaufiner ses
romans : Albert aimerait se faire une raison et ne plus être le
jouet de ses... désirs ? Espoirs ? Illusions ? Ce quelque chose
qui persiste et qui refuse d'obéir à ses bonnes résolutions...
Bernard Henninger : Parcours
Né en 1960 à Châlons-sur-Marne, il a suivi des études
scientifiques. Parallèlement, bien qu'attiré par l'écriture,
il n'écrit que dans les marges de ses cahiers. A 21 ans, il perd
sa mère et se met à écrire des nouvelles et des scénarios...
Renonçant à l'informatique, il reprend des études
de cinéma et devient technicien. Après diverses expériences,
il forme des cadreurs pour France 3, une expérience humaine riche
qui le marque durablement. A l'opposé, il échoue dans le
cinéma : après douze ans d'essais comme scénariste,
il y renonce, déménage à Orléans et intègre
les équipes de la télévision régionale de
France 3 comme cadreur.
La fin du scénario, n'est pas la fin de l'écriture. Renouant
avec ses premières amours, l'écriture de nouvelles, puis
de romans. il écrit son premier roman, « Le souffle du rêve
» édité en 2000. Il se consacre également
à l'écriture de nouvelles, dont « La dernière
volonté de Heike» a été éditée
et une autre « Cavalier seul » a été prix de
la librairie La Mandragore (Chalon-sur-Saône) en 2003.
Prix du Tapuscript
|